samedi 18 janvier 2014

Brelan de brochets


Le temps est bien gris quand je pars de la maison ce début d'après midi.
Les prévisions météo sont pessimistes et annoncent de la pluie et un vent forcissant sur la soirée.

Une fois monté dans la barque et après m'être bien éloigné de la voiture, une première averse me fait penser qu'il n'est pas judicieux d'avoir laissé mon ensemble imperméable dans le coffre de la voiture.
Les prévisionnistes n'ont pas l'air de s'être trompés.

Je positionne le bateau en début de ma dérive préférée, je prends le temps de refaire le bas de ligne sur ma canne XXH (celle que j'utilise pour le silure car j'ai cassé la H) et je commence à pêcher.
Au bout de 5 minutes, sur le même herbier où j'avais pris le gros brochet fin décembre, je prends une grosse touche de déménageur.
20 jours après, l'histoire se répète, je suis attelé à une grosse mémère. Elle fait quelques rushs, arrive a se planter dans une grosse brassée d'herbiers, mais le Stradic 5000 treuille le tout jusqu'à l'épuisette.
Quand je passe l'épuisette dans le bateau, je m'entends dire "Hou, c'est lourd".
97cm.
Je rejoins 2 jeunes qui pêchent en barque pour leur demander de me prendre en photo puis libère la maman brochet en lui souhaitant une bonne ponte.

Je me positionne alors aux abords d'une tonne, un secteur que je n'ai jamais vraiment pêché et au premier lancé, je vois un grand brochet passer sur le flanc pour se saisir du leurre. Raté.
Je repositionne la barque et recommence ma dérive. 5 lancés et touche, ce coup ci, c'est bien piqué, j'épuisette le poisson nerveux, il fait 71cm. Mais au moment où je le mets dans le bateau, je suis sûr que le brochet qui était initialement monté sur le leurre était plus gros que ça.
Je refais un passage et au premier lancé, j'encaisse une superbe touche.
Le poisson réussit à prendre du fil puis se rend dans l'épuisette. 80cm.

En une heure de pêche, je viens de cumuler 2m50 de brochet : je vis un moment de rêve.
Je pêche encore deux heures, rate 2 brochets, un qui se déclave à ras le bateau, un autre qui ne se pique pas à la touche.
Il est 17 heures, mes doigts engourdis pas le froid ne peuvent plus tenir la manivelle, la pluie commence à transpercer mes vêtements.
Je rentre. Congelé mais content. Très content !

vendredi 3 janvier 2014

C'est parti doucement mon kiki

Tout doux ce début 2014...
En trois heures de temps, seul un petit brochet viendra s'agacer sur mon B'freeze.
J'espérais mieux pour la première sortie de cette nouvelle année, mais bon, on ne gagne pas à tous les coups !