samedi 26 novembre 2016

Sortie pluvieuse, pêche heureuse


Le temps est pluvieux, seulement deux autres barques de pêcheurs sont sur l'eau, elles disparaîtront en milieu d'après-midi. 

Cet après-midi, je fais une pause dans les travaux à la maison et je rejoins mon terrain de jeu favori. Peu de monde sur l'eau, le temps s'assombrit et il pleuviote.
La pêche commence au buster jerk 148, mais celui-ci ne passe pas correctement dans les herbiers, il s'accroche trop rapidement et n'est pas pêchant.

Je le remplace rapidement par son petit frère en taille 120, il passe un peu mieux. Mon autre canne est équipée avec un swimpike.
Pourtant, après le premier brochet de 68 cm pris au swimpike, j'alterne la prospection avec le buster jerk et il en sera de même pour toute la partie de pêche, mais les brochets n'en veulent pas, ils veulent du swimpike, un point c'est tout. Trois autres poissons de taille moyenne viendront agresser ses délicates nageoires en plastique souple : elles commencent à ressembler à de la dentelle.

4 poissons pris : 68, 55, 55 et 64 cm. Une bonne session humide !

lundi 15 août 2016

Tour de Sein


Super virée pêche avec Sylvain sur son semi-rigide. 
Une journée très chaude avec une mer calme qui nous a permis de pêcher le nord de l’île de Sein, puis Ar-Men, puis le sud de Sein et le Chat dans un super confort. On se serait cru en barque sur un étang. 

Côté poissons, nous en avons touché énormément avec une très grande diversité. À la première dérive, nous avions déjà capturé 6 espèces différentes : maquereau, maquereau espagnol, chinchard, vieille, dorade rose et même une sardine. Sur certaines zones, nous avons rencontré une très forte densité de poissons où les lieus jaunes côtoyaient les noirs et les maquereaux. Les jigs n’atteignaient jamais le fond. Ils étaient systématiquement interceptés. Nous sortions alors de gros black minnows qui se faisaient chahuter sans réussir à piquer de plus gros poissons. 

En abordant une nouvelle zone au jig, j'ai pris une châtaigne suivie d'un puissant départ qui fit chanter le moulinet. Puis rien. Une fois la ligne remontée, je vis l’agrafe complètement ouverte, rectifiée, comme écrasée à la pince. Selon Sylvain, je venais de rater un gros pagre. Damned. 
Plus tard, la chance me sourit en pêchant a la volée avec un petit crazy sand eel, je pris un saint-pierre. Mon premier.
Même si nous n'avons pas capturé de gros poissons lors de cette super journée, nous avons eu de vrais moments orgiaques où le sondeur faisait apparaître un tapis de poissons de 18 mètres d’épaisseur. 
Tout ça dans un cadre sublime, avec l’île de Sein ou Ar-Men en arrière plan.
Même les dauphins et l'Abeille Bourbon étaient de la partie, c'était mieux que Disney Land.

mardi 9 août 2016

Sortie pêche dans la baie de Douarnenez




Mes vacances finistériennes commencent par une sortie dans le raz de sein en compagnie de Sylvain.
Très rapidement, nous nous rendons au phare de Tévennec.
Les seuls beaux poissons à réagir aux jigs et aux black minnows sont de grosses vieilles. Les gros lieus jaunes sont absents, pas de gros bars non plus mais beaucoup de petits poissons, maquereaux, chinchards, dorades roses, petits lieus jaunes et noirs.
Au début d'après-midi, le vent forcit et nous nous rabattons dans la baie de Douarnenez pour pêcher les bars aux leurres de surface. Les poissons sont actifs et l'on passe un bon moment avec de nombreuses attaques parfois très violentes sur nos super spook, asturies et z-claw. Cela ce solde par une grosse dizaine de prises pour Sylvain et sept pour moi.

Je suis rentré à la maison avec deux grosses vieilles qui avaient mal vécu la décompression de leur remontée en surface. Cuites au four avec un peu de beurre (500 grammes, à la mode bretonne quoi !) nous nous sommes régalés.

samedi 9 juillet 2016

Jeudi soir, c'est France-Allemagne

La demi-finale de l'euro de foot se joue ce soir, c'est le moment de la grande rencontre footballistique à ne surtout pas manquer et le moment idéal pour le pêcheur qui cherche à profiter des grands espaces aquatiques en solitaire.

Je suis sur l'eau, ma barque dérive pendant deux heures jusqu'à me retrouver à portée de voix d'une autre embarcation et une courte conversation s'entame ainsi :

L'autre pêcheur :
"Vous non plus, vous n'aimez pas le foot ?!"
moi :
"Non et je pensais avoir l'étang pour moi tout seul."
L'autre pêcheur :
"C'est aussi ce qui m'avait motivé à venir ce soir."
moi :
"Et bien c'est raté !"

Après le petit rire de l'autre pêcheur, nous avons échangé sur nos prises du soir qui pour ma part se résumaient à un brocheton et à quelques ratés. Lui avait mieux pêché.


mercredi 29 juin 2016

Enfin un beau poisson


Brochet au dexter jerk




Une session d'un soir où le poisson était actif et réagissait bien à l'animation saccadée du buster-jerk.
Quatre brochets se son laissés prendre : 95, 66, 55 et 55cm.

dimanche 12 juin 2016

Lucas pêche au fat-ika

Ce matin-là, Gérald et Lucas m'accompagnaient sur les bords des tourbières charentaises à la recherche des black-bass.

La veille, lors d'une petite session en solo, j'avais pris trois beaux poissons (entre 42 et 48cm) ainsi qu'un autre juste maillé. Sans compter les poissons décrochés, du genre celui qui rebondit sur la berge avant de retourner tout seul à l'eau : il y avait de l'activité.

Au moment de partir pêcher tous les trois, nous décidons de reprendre le chemin des étangs où les black-bass s'étaient montré actifs.

Rapidement Lucas fait bouger un premier poisson mais je mets le premier au sec, il faut bien que l'expérience serve à quelque-chose !

Côte à côte avec Gérald, je vois la queue d'un joli bass descendre à la poursuite de son fat-ika qui plonge le long de la berge juste devant lui, sa bannière se décale, il ferre dans le tempo, le poisson est au bout et se déclave en surface. Pas de chance, le bass en voulait, le ferrage était bon, Il aurait dû y être !

Quelques minutes plus tard mon stick-bait, en passant à côté d'un tronc à demi immergé, disparaît dans une grosse succion. Un beau black-bass est au bout.

C'est alors que Lucas ferre le plus joli bass de la matinée. Celui-ci ne se laissera pas sortir sans mal, cherchant refuge sous les branches immergées du saule qu'il avait quittées pour s'emparer du leurre.

Changement de coin, j'entends Gérald à une trentaine de mètres commenter un nouveau loupé.
Je reprends un petit black au fat-ika sur un poste qui avait donné deux poissons la veille.
Autre tourbière, je prospecte une arrivée d'eau au stick-bait qui se fait intercepter dans un gros bouillon.
Mon quatrième poisson est pris, c'est l'heure du retour.

Nous avons passé une bonne petite matinée et même si Gérald a fini bredouille, il était content de la belle prise de Lucas.


Lucas, fier de son black, c'est vrai qu'il est beau !


samedi 7 mai 2016

Ouverture : le grand débarquement

Alors que certains (je les salue) visitent les plages de Normandie afin de faire découvrir à leur progéniture les vestiges du débarquement, je suis à la pêche sur l'étang situé à deux pas de la maison.
1er mai, j'assiste à un autre débarquement. Une invasion qui, heureusement, va se résorber d'elle même. Une vingtaine d’embarcations ont pris position vers 9 heures. Surprenant de se retrouver avec autant de monde sur cet étang. Même si je savais que je n'allais pas être seul, je ne m'attendais pas à une telle cohue.
6h30 - 9h30, première session, première bredouille. Seule une touche digne de ce nom aura pour effet de lacérer le gros shad que je promène dans les nénuphars à destination des silures.
Sinon, rien, à part des vibrations nerveuses dues, sans doute, à de petits sandres qui viennent s'agacer sur le bout de plastique trop gros pour eux.

2 mai, 6h30 - 11h00, deuxième bredouille. Cette fois, c'est un gros sandre qui me fera une belle touche par cette fraîche matinée (2,5°C à 6h30). Le joli sandre, mal piqué sur un leurre qui ne lui était pas destiné, finit par se décrocher à un mètre du pontoon. Et toujours de petites secousses. Un groupe de jeunes en float-tube pêchent aux petits shads et prennent de petits charbonniers. Heureusement qu'ils pratiquent le no-kill, c'est déjà ça.

5 mai, 7h00 - 11h00, jamais deux sans trois! Encore une touche, peut-être un sandre, mais toujours pas de silure. Bredouilles +1.

6 mai, 19h00 - 21h30, je change de crèmerie et je vais faire le coup du soir sur mon étang préféré pour y pêcher le brochet. J'ai bien fait de ne pas y mettre les pieds plus tôt car le jour de l'ouverture il s'y est compté 94 embarcations sur l'eau. Ce soir là, moins d'une dizaine de barques et de float-tubes finissent de pêcher jusqu'à me laisser tout seul en fin de soirée. La solitude sur l'eau : c'est le pied !



Rapidement, je prend un black-bass au stick-bait, en partie déçu car je ne souhaite pas en prendre pendant la période de fraie et d'autre part j'espérais toucher une grosse perche comme il s'en est pris dernièrement (de ouïe dire).

Je cherche ma pêche, j'essaye quelques techniques et prend un petit brochet au dexter jerk.





Le swimpike ne donne rien. J'alterne avec le jerbait et le stickbait. Le temps passe, la nuit tombe, je commence à rapprocher la barque de la voiture.

Je m'arrête à proximité d'une tonne, le stickbait passe entre les poteaux, la surface de l'eau se déchire et engloutit le leurre.
J'extrais rapidement un brochet de 57 cm. Coup de ligne sympa. Soirée sympa et 100% de touches concrétisées au stickbait, c'est rare. Sans compter que ça fait du bien de toucher un peu de poisson.

dimanche 31 janvier 2016

Voilà, c'est fini



Voilà, c'est fini.
On a tant ressassé les mêmes théories,
On a tellement tiré chacun de notre côté,
Que voilà c'est fini.


Mais ça reprendra le 1er mai prochain. Et ça Jean-Louis Aubert n'en parle pas dans sa chanson.
Il manque la notion cyclique.
La vie, la mort et le joyeux renouveau apporté par le printemps sont mieux représentés dans le Carmina Burana que dans l'oeuvre de l'ancien chanteur de Téléphone.
L'émission "Histoires naturelles", qui a bercé de rêves de pêche une grande partie de ma jeunesse, avait tout compris en utilisant un extrait de la cantate pour son générique.

Voilà, c'est fini, gnagna gna gna gna gna, c'est fini. Tant pis pour lui. Pour moi ça repart le 1er mai prochain.
Quant à ressasser la même théorie... laquelle? Celle du big-bait pour le big pike ?
Celle là je l'ai ressassée à chaque lancer, soit 2520 fois.
11 sorties soit 42 heures de pêche. Si l'on considère une moyenne d'un lancer par minute, cela fait 2520 lancers effectués depuis le 1er janvier 2016.
Je péchais en moyenne avec des leurres de 80 grammes, cela fait 201 kilos de leurres lancés dans l'eau à plus de trente mètres: en voilà un gros PLOUF !
Le fishing-elbow n'était pas très loin, mais le bras a tenu bon et il a pu jerker jusqu'au bout.

On a tellement tiré chacun de notre côté... bien justement non.
9 brochets maillés de pris, le plus gros faisait 76 cm soit un poisson qui devait faire environ 3,5 kilos. 3,5 kilos sur une canne à jerker qui a la sensibilité d'un piqué à tomate: alors non, on n'a pas tiré chacun de notre côté, le pêcheur a mouliné, le poisson est venu sagement. Voilà c'est fini.

Mais où est le métré, où est le graal, est-il vraiment dans un bocal à anchois (comprendra qui pourra !)?
La quête reprendra dans 3 mois.
Mais voilà, pour le moment c'est fini.

samedi 9 janvier 2016

Trois brochets au Dexter Jerk


Windguru annonce une fenêtre de temps calme pour ce début d'après-midi avec des vents forcissant jusqu'à 30 nœuds en rafale à 18h. Je tente le coup.
Arrivé sur place, je constate que la barque est remplie d'eau, elle n'émerge plus que de 5cm au tableau arrière. J'écope pendant un quart d'heure et je peux enfin prendre le large.

La pêche commence et au deuxième poste prospecté, un brochet vient suivre le Dexter Jerk jusqu'au bateau. C'est déjà bon signe de faire bouger un poisson. Un quart d'heure plus tard, je prends une première touche et je mets au sec un brochet de 54cm.

Alors que je pêche à proximité d'une autre barque de pêcheurs, deux autres barques arrivent pour pêcher dans le coin. Surpopulation de pêcheurs : je m'en vais vers d'autres spots.
Ces autres spots ne donnent rien et une heure plus tard, les pêcheurs sont partis de la zone initialement prospectée ; sentant qu'il y a quelque chose à y faire, malgré la pression de pêche sur cette zone, je décide d'y retourner tenter ma chance. Et bien m'en prend !

Au premier lancer, alors que je sens parfaitement le leurre effectuer son walking-the-dog, c'est la tape. Un brochet bien gras entre dans l'épuisette. 72cm.
La prospection continue, je me décale d'une trentaine de mètres et reprends une tape, c'est un petit qui se déclave au bateau.

Je relance dans la même zone et quelque lancers plus tard : impact. Mise à l'épuisette, 76cm. Il a entièrement avalé le leurre.

Voilà le résumé d'une belle sortie avec deux beaux poissons de pris. Le Dexter Jerk m'a définitivement conquis !

vendredi 1 janvier 2016

Brochet au Dexter jerk 148

Le petit brochet et sa grosse bouchée
Pour ce jour de fête, les humains ne sont pas les seuls à tomber dans des excès de boulimie.

Ce brochet de 55cm a été très gourmand en attaquant le Dexter jerk 148 qui était destiné à son papa et surtout à sa maman (la plus grosse).

Mais, à l'instar de son pêcheur qui avait trop mangé ce midi, il a attaqué la grosse bouchée qui passait par là.

C'est le premier poisson de l'année 2016.
La grosse bouchée du pêcheur landais :
magret de canard farci au foie gras de canard
Le héron, toujours élégant, prend la pose
Le temps se gâte sur l'étang