mardi 31 janvier 2017

Sur le fil

Janvier a été particulièrement froid. Ce dernier mois de pêche, sur lequel je comptais beaucoup, n'a pas été bon.
Sortie le 7 janvier avec Cyril : canal gelé, il a fallu casser la glace pour faire parcourir les premiers mètres à la barque. L'eau était limpide, aucune nageoire visible et surtout aucune touche. Frigorifiés, nous avons jeté l'éponge à 15h après 5 heures de pêche.
Sortie le 27 janvier après-midi : un sifflet s'amuse avec le pike shad junior et ne se pique pas : seule touche de la session et seconde bredouille de l'année.
Sortie le jour de la fermeture, le 29 janvier après-midi : sur l'eau à 15h, j'enregistre un suivi après deux heures de pêche, puis plus rien. En fin d'après midi, je me retrouve à pêcher prêt d'un vifeur euphorique : il a pris plus de vingt brochets dont un métré. Je reste à côté de lui. Nous péchons la même zone où il enchaîne les départs et les prises. En une heure, il aura huit départs et prendra 5 poissons dont un 80+. Je lance mes leurres inlassablement, je les change, varie les animations du ralenti extrême aux jerks agressifs, les poissons sont là sur la zone, mais il ne mordent que sur les vifs.
Peu avant 18h, la pénombre tombe, les bouchons des vifs se calment et je prends une touche. Les mouches ont changé d'âne. Je mets un 55 au sec. 4 lancers plus loin, nouvelle touche, un 40+. Il est l'heure de plier ; c'est la fermeture. J'ai la satisfaction d'avoir réussi à faire mes premiers poissons de l'année 2017. In extremis : c'est ce qui rend la pêche si passionnante.