jeudi 31 décembre 2015

Les 2 derniers brochets de l'année 2015



Drôle de mois de décembre où le thermomètre était souvent aux alentours de 20°C. La pêche n'a pas été bonne ces derniers temps. Enfin pour ce que j'en ai vu depuis ma barque.

Aujourd'hui, c'est ma 4éme session de pêche du mois et la dernière de l'année.

Les précédentes sessions ont été ponctuées de rares touches et ne m'ont permis de mettre au sec aucun brochet.
Aussi, ce début d'après-midi, je ne pars pas gagnant bien que l'envie de prendre un gros soit toujours là.

Je mixe la prospection entre buster-jerk et swimpike. Mais au bout de deux heures sans touches, je me rends à l'évidence : les brochets ne sont pas actifs et ne montent pas sur les leurres qui survolent les grands herbiers.

Je passe alors en mode sauve-bredouille, je vais sur une rupture d'herbiers où se cantonnent toujours quelques petits brochets et je prospecte au Rapala CDJ-7.

Un quart d'heure après, un brochet de 57 cm enfourne le petit leurre. Enfin !

Sauvé de la bredouille, je choisis de ressortir les gros leurres.

C'est sur un swimpike que le dernier brochet de l'année a réagi. 55cm.

Il est bientôt 18h, je dois aller chercher le plateau de fruits de mer pour le réveillon.

J'arrête la pêche en 2015 sur ce coup de ligne.

dimanche 15 novembre 2015

Un peu de douceur



Retour à l'eau
Jeudi, vendredi et dimanche, j'étais sur l'eau à la recherche d'un gros brochet que je n'ai pas encore trouvé.
La pression atmosphérique était stabilisée à 1024 hPa, à part vendredi (la moins bonne journée en matière d'activité des poissons) où le baromètre a grimpé aux alentours de 1032 hPa.
La température était douce, plus de 20°C la journée avec très peu de vent (sans doute trop peu) et un joli soleil d'automne.



Le swimpike
C'est donc par 3 fois cette fin de semaine que j'ai pu profiter de mon étang préféré.
La pêche n'a pas été miraculeuse : 5 brochets entre 40 et 62 cm se sont laissé leurrer.



L'essentiel des poissons a été pris au "swimpike", un poisson nageur de 24 cm de long imitant un brocheton.
Ce leurre articulé, à la nage très réaliste joue sur l'instinct territorial et cannibale des brochets.
C'est normalement un leurre à gros poissons, mais comme la normalité en matière de pêche n'existe pas, même un brocheton de 40 cm s'y est fait prendre.




Bande de hérons


Le quatrième brochet a été pris à la cuiller Ondex n°4 après avoir attaqué le swimpike à 3 reprises. Et le cinquième a succombé à mon petit leurre fétiche : un Rapala CDJ 7cm qui circulait fébrilement dans un couloir d'herbiers.



La dernière session aurait pu être nettement plus productive car dans les derniers rayons du soleil couchant les brochets ont eu une recrudescence d'activité. Leurs attaques violentes sur le leurre ne m'ont pas laissé le loisir de les ferrer. J'ai eu beau insister, le leurre s'est fait chahuter sur deux postes différents sans que je puisse concrétiser une prise.

Envol de poules d'eau
Et c'est un peu frustré que je suis rentré, en traversant l'étang à la barque, dans le crépuscule et le vacarme des envols de foulques, des cris de hérons, des hululements de chouettes et des grincements de mes dames de nages mal graissées.




dimanche 1 novembre 2015

Chatterbait : premières vibrations

Le chatterbait : un jig à jupe et une palette métallique.
Aujourd'hui, j'essaye deux nouveaux leurres :
  1. Le Rapala Bx Swimmer, swimbait de 12cm en coloris silver.
  2. Le Chatter Impact de Pezon & Michel, chatterbait de 18gr auquel j'ajoute un rockvibe 4" en trailer.
La prospection du lac commence avec le Bx Swimmer, ce joli leurre accroche trop les herbiers pour rester pêchant de façon optimale, de plus, je l'espérais plus vibrant et moins glissant dans l'eau. Il ressortira de ma boîte dans des eaux moins encombrées mais pour l'instant je le remplace par le chatterbait.
62 cm, il a entièrement avalé le chatterbait.
C'est la seconde fois que j'utilise ce type de leurre. Il y a de ça 3 ans, cela avait tourné court : au bout d'une dizaine de lancés, la lame avait sectionné le bas de ligne.
Échaudé, je n'avais jusque là pas réitéré l'expérience. Mais le temps passe et les mauvais souvenirs s'estompent.
Le chatterbait qui comporte déjà une agraphe est accroché à l'agraphe de mon bas de ligne.
Avec ce montage en double agraphe, la lame ne devrait pas frotter sur le fluorocarbone.
Embouteillage chez les canards en plastique
Lors des premiers lancers, le leurre montre qu'il passe bien dans les herbiers, une tirée sèche permet, le cas échéant, de casser les herbes qui y restent accrochées.
Les vibrations du leurres sont très puissantes, j'opte rapidement pour une animation du type mort-manié en procédant à des petites tirées de 50 cm suivies de relâchés dès que je perçois une trouée dans les herbiers.
58 cm, poisson vite relâché (comme les autres).
Je prends une première petite tape suivie dans la seconde d'un beau coup de nez. Un brochet de 62 cm a entièrement aspiré le chatterbait.
Vite relâché, je continue à pêcher une bonne heure avant de sentir une nouvelle touche. Loupé. J'insiste quand tout a coup un brochet d'environ 40 cm vient rafler le chatterbait à 1 mètre du bateau.
Retour à l'eau rapide, je continue avec le même tempo d'animation car ça à l'air de payer. Une nouvelle touche, je vois un brocheton s'énerver derrière le leurre. Je change de coin, j'espère mieux.
La perche s'est fait surprendre par le Rapala cdj.

Tout s’accélère, je prends de nouveau un petit brochet d'une quarantaine de centimètres. Cinq lancers plus loin, le chatterbait se fait intercepter violemment. Un brochet de 58 cm monte dans le bateau.
Puis le chatterbait se fait chahuter. je refais 2 passages sans prendre de nouvelle touche. Je change de canne et lance à l'eau mon "ramasse-tout", un petit Rapala cdj, celui-ci parcourt 2 mètres sur la zone et fait une rencontre mouvementée : une perche de 35 cm bien dodue.
Réconcilié avec le chatterbait, je rentre satisfait de cette petite après-midi ensoleillée où, sous les vols des grues, je me suis amusé avec des poissons de taille modeste.
Je pense avoir trouvé un leurre efficace pour ce type de lac et je pense à de futures adaptations afin de pouvoir intéresser de plus gros brochets et pourquoi pas essayer le chatterbait sur les silures.

lundi 5 octobre 2015

Peu productive mais belle : c'est la pêche d'été dans les Landes

Le soleil se lève sur les tonnes, la journée s'annonce chaude.


Les black-bass cachés dans les souches n'ont pas été mordeurs.

En espérant la pluie, on regarde passer les nuages.


Le soleil disparaît, l'eau est chaude.

Un des brochetons pris cet été.



Le compte rendu de mon activité pêche, en eau douce, de cet été 2015 va être vite fait !

La pêche n'a pas été miraculeuse, j'ai enchaîné les bredouilles : longs moments de doutes, où le leurre progresse dans une eau surchauffée, interrompus par quelques trop rares attaques de petits brochets.

Quand les poissons n'ont pas envie de se faire prendre en photo, il me reste toujours le plaisir de capturer les paysages que je traverse en bateau.

Même si "ça ne mord pas", la pêche c'est encore chouette et le spectacle qu'offrent les grands étangs landais vaut toujours le coup d’œil.

dimanche 16 août 2015

Pêche entre le Raz de Sein et le phare d'Ar-Men

Sylvain aux prises avec un lieu jaune
Vendredi, il pleut et il vente à Audierne, le temps n'est pas à la pêche. Réfugié à l'Aqua Show avec les enfants, nous contemplons bars, raies, pagres et autres poissons qui tournent en rond dans leurs aquariums. Si seulement je pouvais leur apporter un peu de divertissement en jouant avec eux au jig !
Le portable vibre dans ma poche, je consulte : c'est Sylvain Bourhis, le guide de pêche, qui me textote pour me proposer une sortie sur Ar Men le dimanche suivant. Banco !

Le phare d'Ar-Men
Le hasard fait qu'un film sur les phares dans la tempête est justement projeté dans la salle de cinéma de l'Aqua Show .
On y voit le phare d'Ar-Men se faire engloutir par une mer dantesque (voir un extrait ici). Même si les conditions filmées sont extrêmes, j'ai vraiment l'impression que nous allons au bout du monde. Surnommé "L'enfer des enfers" par les gardiens de phare, je m’apprête à aller sur le spot le plus hostile que je n'ai jamais pêché.

Le grondin a craqué devant le joli black-minnow
Douarnenez, 7h30 dimanche, le temps est au beau, je rejoins Sylvain sur les quais. En 2 minutes, son semi-rigide est à l'eau et nous mettons le cap sur la pointe du Van.

4,5 kilos de morue, ça fait plaisir!
La pêche commence doucement, Sylvain rentre un maquereau, une vieille, un énorme chinchard aux allures de bonite. Nous nous rapprochons du Phare de Tevennec où nous trouvons une bonne activité, essentiellement du lieu jaune, les touches s'enchaînent sur nos jigs et nous mettrons au sec une dizaine de lieus jaunes dont 3 beaux spécimens.
Au milieu des bonnes touches franches des lieus, je prends une tape particulièrement musclée. Le poisson se bat lourdement, je le remonte des 40 mètres de fond et nous découvrons une belle morue de 4,5 kilos. C'est ma première, je suis aux anges surtout que je ne m'attendais pas à ce poisson là.

Bar noir d'Ar-Men
Je m'amuse un moment sur le passage d'un banc de maquereaux et Sylvain décide de bouger.
Bientôt la marée basse, c'est le moment de partir sur Ar Men, nous passons au large de l'île de Sein, longeons sa chaussée, où nous faisons une escale pêche avec quelques poissons aux touches trop espacées pour que l'on s'y attarde plus longtemps.
Enfin le phare, Sylvain fait une première dérive pour tester le courant qui est particulièrement imprévisible puis nous recale. Je prends le premier bar de la journée. Presque tout noir, aux dires de Sylvain, c'est typique de cet endroit, les bars se tiennent sur le fond et ils ont tous cette robe caractéristique.
Une vieille, une coquette, les touches se font attendre. Un peu déçus nous revenons vers le phare de Tevennec.

Dauphin devant la Pointe du Raz.
Sur une zone où le courant est plus calme, nous faisons encore quelques poissons, grondin, vieille, puis je prends une belle tape sur un gros black-minow et c'est un joli bar qui montera à bord pour la photo.
Un dauphin à la grande dorsale passe.
Nous nous recalons dans les courants et nous nous retrouvons chacun attelé à un joli lieu, c'est la fête !
Mais si la zone s'avère poissonneuse, les courants qui s'entrechoquent créent un fort clapot et la mer devient mauvaise, nous prenons le chemin du retour.


Joli bar du Raz de Sein
Ce fut une très bonne journée de pêche, qui grâce au guidage de Sylvain, restera dans ma mémoire comme un moment fort de ses belles vacances en Bretagne.

Si vous voulez faire une sortie de pêche aux leurres, avec un guide sympa et de bons conseils, n'hésitez pas à contacter Sylvain :

Sylvain BOURHIS

fishnistere@yahoo.fr
tel: 07 86 38 81 84
Sorties de pêche en mer au départ de Douarnenez dans le Finistère.

dimanche 28 juin 2015

Bredouille dans la brume


Dernier dimanche de juin, je suis sur l'eau à 6 heures du matin. La journée s'annonce très chaude.
Le lac est couvert d'une légère brume qui me surprend en s’épaississant jusqu'à devenir un épais brouillard puis se dissipe en quelques minutes.
A 8 heures le temps est dégagé, le soleil cogne, un brochet attaque violemment un petit popper en bordure de roselière et se décroche.
9 heures, pas d'autre touche, j'ai envie d'un café, je rentre.

jeudi 4 juin 2015

Deux brochetons un soir de canicule

en attendant de grandir
36°C, cette journée de début juin est estivale. Le vent du sud-est est léger, je décide de tenter le coup du soir à la recherche de brochets ou de grosses perches.
Après quelques lancers, je dois me rendre à l'évidence que la partie de pêche va être difficile car il n'y a pas beaucoup d'activité. Mes gros leurres n'ont pas l'air d’intéresser les brochets. Un fort pic de chaleur, la pleine lune, sont à priori autant de mauvaises conditions. De toutes façons, il fait bon sur l'eau et je ne suis pas à une bredouille près.






petite gourmande !
Je décide alors de pêcher beaucoup plus petit en sortant un "Rapala CDJ" 7cm de ma boîte de leurres, et si les brochets ne sont pas décidés, je peux espérer prendre une jolie perche.
Dès les premiers lancers, pendant lesquels je prospecte les petits couloirs entre les herbiers, le petit rapala articulé se fait alpaguer par un jeune brochet de 40cm.








poster géant
Je continue de pêcher avec ce leurre après avoir fait quelques passages sur les postes avec des leurres plus conséquents.
C'est encore lui qui déclenchera l'attaque d'un petit brochet de 45 en bordure de jussie, puis celle d'une mini-perche.
J'essaye alors d'autres techniques, du lipless avec spinner, du stickbait, de la grosse sandra : rien.
La nuit est là. Je rentre avec la satisfaction d'avoir passé une bonne soirée sur l'eau.

dimanche 31 mai 2015

"J'ai écrabouillé un poisson-chat"


 Alors, cette partie de pêche, c'était bien ?
- Ho oui, j'ai pêché un poisson-chat puis je l'ai écrabouillé.
Voilà le résumé, presque parfait, de Petit Chaouche qui raconte sa dernière virée pêche.
Ce qu'il a omis de raconter, c'est la prise des deux petits calicobas et des trois gardons qui eux, ont eu la chance d'être remis à l'eau sains et saufs.

En mai, de gros poissons et de grosses bredouilles.

Tel le héron, emmanché d'un long piquet
Le moi de mai a commencé dans le mucus avec la prise d'un beau silure, le 17 mai, la chance m'a souri une nouvelle fois en me permettant de sortir un sandre de 92cm. Si j'ai eu l'occasion de juxtaposer ma trombine à celle de ces deux poissons pour vous faire partager des moments sympathiques, il y a eu aussi de nombreuses bredouilles.
Une casse sur un silure aurait peut-être pu être évitée, ce qui aurait bien amélioré mes statistiques pour ce début de saison.
Quelques touches de petits sandres, qui ne pouvaient pas se piquer sur un hameçon texan 8/0 destiné aux gros moustachus, m'ont apporté du réconfort pendant mes prospections de nénuphars. Elles m'ont permis de me sentir moins seul, et surtout, elles me signifiaient que mon leurre, bien que beaucoup trop gros, était somme toute, plutôt séduisant.
Le brochet d'Eric retourne à l'eau
Pour le brochet, la recherche a été plus ingrate, avec deux sorties et aucune touche. Seul Eric m'accompagnant lors d'un coup du soir a réussi à sortir son épingle du jeu avec un brochet de 70cm. Ce fut la seule touche que nous ayons enregistrée. Je suis sorti 6 fois pêcher le silure et deux fois pour le brochet. Deux poissons pris lors de huit parties de pêche. Les 3/4 du temps, je suis bredouille.
Mais ce n'ai pas grave et tant qu'à choisir, je préfère prendre très peu de poissons : que ceux-ci me laissent de bons et gros souvenirs et beaucoup de mucus !
Un coin merveilleux pour faire de superbes bredouilles

dimanche 17 mai 2015

Qui cherche petit silure, finit par trouver gros sandre


Sur l'eau ce matin un peu avant 7 heures, je suis reparti traquer le silure avec mon pontoon.
Les 3 dernières parties de pêche depuis la prise du gros silure n'ont pas été fructueuses. Un seul poisson s'est laissé piquer et m'a cassé la tresse 65lbs dans la foulée.
Aussi, quand mon gros rock-vibe rose fluo se fait intercepter violemment en passant sous les nénuphars, je m'attends à devoir batailler ferme pour mettre à sec un silure. Mais non, c'est lourd et ça vient presque tout seul. C'est un beau sandre. 92cm.

vendredi 1 mai 2015

Une ouverture qui fait chaud aux biscotos

Ce matin, c'est le grand jour : l'ouverture du carnassier.
Bien qu'ayant la flemme, je suis sur le pontoon à 7h.
Il y a beaucoup de monde sur le lac, mais heureusement, personne n'est encore sur mon aire de jeu favorite.
Je ne finasse pas et j'y vais directement.
Après une demi-heure de prospection, je repère un gros remous, lance le leurre quelques mètres plus loin, commence à mouliner, et c'est la touche.
Je suis en plein milieu des nénuphars, il me faudra 15 minutes pour arriver à en extraire le silure, et encore dix bonne minutes avant de pouvoir le saisir par la gueule.
Une bonne suée ! Mais le matos a tenu et le poisson ne s'est pas déclavé. Je suis le "champion des gagnants"*.
Des jeunes pêcheurs en float-tube auront la gentillesse de me prendre en photo avec le silure avant que j'aille sur la berge pour le mesurer.
Résultat: 1,95 m.


* Référence à Petit Chaouche.