samedi 7 mai 2016

Ouverture : le grand débarquement

Alors que certains (je les salue) visitent les plages de Normandie afin de faire découvrir à leur progéniture les vestiges du débarquement, je suis à la pêche sur l'étang situé à deux pas de la maison.
1er mai, j'assiste à un autre débarquement. Une invasion qui, heureusement, va se résorber d'elle même. Une vingtaine d’embarcations ont pris position vers 9 heures. Surprenant de se retrouver avec autant de monde sur cet étang. Même si je savais que je n'allais pas être seul, je ne m'attendais pas à une telle cohue.
6h30 - 9h30, première session, première bredouille. Seule une touche digne de ce nom aura pour effet de lacérer le gros shad que je promène dans les nénuphars à destination des silures.
Sinon, rien, à part des vibrations nerveuses dues, sans doute, à de petits sandres qui viennent s'agacer sur le bout de plastique trop gros pour eux.

2 mai, 6h30 - 11h00, deuxième bredouille. Cette fois, c'est un gros sandre qui me fera une belle touche par cette fraîche matinée (2,5°C à 6h30). Le joli sandre, mal piqué sur un leurre qui ne lui était pas destiné, finit par se décrocher à un mètre du pontoon. Et toujours de petites secousses. Un groupe de jeunes en float-tube pêchent aux petits shads et prennent de petits charbonniers. Heureusement qu'ils pratiquent le no-kill, c'est déjà ça.

5 mai, 7h00 - 11h00, jamais deux sans trois! Encore une touche, peut-être un sandre, mais toujours pas de silure. Bredouilles +1.

6 mai, 19h00 - 21h30, je change de crèmerie et je vais faire le coup du soir sur mon étang préféré pour y pêcher le brochet. J'ai bien fait de ne pas y mettre les pieds plus tôt car le jour de l'ouverture il s'y est compté 94 embarcations sur l'eau. Ce soir là, moins d'une dizaine de barques et de float-tubes finissent de pêcher jusqu'à me laisser tout seul en fin de soirée. La solitude sur l'eau : c'est le pied !



Rapidement, je prend un black-bass au stick-bait, en partie déçu car je ne souhaite pas en prendre pendant la période de fraie et d'autre part j'espérais toucher une grosse perche comme il s'en est pris dernièrement (de ouïe dire).

Je cherche ma pêche, j'essaye quelques techniques et prend un petit brochet au dexter jerk.





Le swimpike ne donne rien. J'alterne avec le jerbait et le stickbait. Le temps passe, la nuit tombe, je commence à rapprocher la barque de la voiture.

Je m'arrête à proximité d'une tonne, le stickbait passe entre les poteaux, la surface de l'eau se déchire et engloutit le leurre.
J'extrais rapidement un brochet de 57 cm. Coup de ligne sympa. Soirée sympa et 100% de touches concrétisées au stickbait, c'est rare. Sans compter que ça fait du bien de toucher un peu de poisson.