mardi 30 septembre 2014

Septembre, 3 grosses bredouilles et quelques petits poissons

Mon activité halieutique de septembre ne se résume pas à une journée passée à chercher les thons au fond du golf de Gascogne.
Il y a eu quelques petites sorties sur les lacs du sud Landes et du nord Pays Basque.
J'ai profité de quelques pauses le midi en semaine pour avaler un sandwich au bord de l'eau et m'octroyer quelques lancers de leurres qui ont séduit des black-bass et une perche.

A part ces micros-sessions, j'ai connu trois bonnes grosses bredouilles. La première depuis le pontoon, en tentant de séduire les silures dans l'étang à côté de la maison. J'ai enregistré une seule touche. Dur dur le silure !
Des bruits courent sur les silures de cet étang. Les chasseurs des tonnes accusent les silures de manger les canards "appelants", ceux qu'ils attachent par une patte à une bouée, pour faire venir leurs copains sauvages.
Des pêcheurs auraient capturé un silure de 2,20 m pour 80 kilos. Est-ce vrai ? Je vais essayer de vérifier l'info. Si tel est le cas, serait-ce poisson que j'ai piqué à l'ouverture ? Possible. Quoiqu'il en soit, je suis sûr qu'il y a des monstres qui nagent à deux pas de chez nous.

La deuxième bredouille s'est faite en compagnie de maman chaouche qui bouquinait au fond de la barque, j'ai fait un coup du soir au brochet qui n'a pas été fructueux, il y a eu 2 touches que je n'ai pas réussi à concrétiser. La troisième, toujours à la recherche du brochet, sous une pluie d'orage, ne m'a même pas laissé entrevoir un bouillon sur le stickbait. Rien, pas la moindre touche n'a ponctué cette partie qui pourtant semblait climatiquement prometteuse.
Les très fortes chaleurs de septembre n'ont pas été favorables à l'activité des brochets. L'eau des lacs était plus chaude qu'au mois d'août.
Ces derniers jours, le temps a changé, couvert avec des températures presque automnales. Cela va peut-être stimuler l'appétit des brochets.
Il va falloir que je retourne voir s'ils ont faim... il y aura bien un moment où je ne serai pas capot !

dimanche 14 septembre 2014

Pêche du thon à Capbreton

Philippe sur son Rhéa 750 (un timonier avec un moteur inbord de 220 chevaux) organise des sorties pêche aux thons à partir de Capbreton.
Le but du jeu est de localiser les chasses de thons, de s'en approcher suffisamment pour y lancer un gros popper. Il reste alors à déclencher une attaque et à sortir un poisson magnifiquement beau et puissant.
Sensations fortes assurées !

Le thon rouge étant une espèce protégée, la pêche est faite en no-kill.

6h45, le bateau et le matériel de pêche sont prêts, nous partons pour une heure de mer, cap plein ouest. La veille, les thons étaient au large et la pêche avait été bonne.

Capbreton disparait et le soleil se lève. Il fait bon au chaud dans la cabine du bateau.

Arrivés sur zone, Nous commençons à guetter les chasses. Philippe avec son œil aguerri est souvent le premier à les repérer.

Quand une chasse éclate à la surface, tout se passe très vite. Le bateau met les gaz et dès qu'il est suffisamment près d'une chasse, il faut lancer le leurre dans les remous, au beau milieu des oiseaux venus profiter de l'orgie d'anchois.

Une fois la horde de thons disparue et les oiseaux partis, l'océan est constellé d'écailles d'anchois.

En attendant la prochaine chasse, nous sommes observés par un poisson lune.

Le pays basque c'est là-bas (sous le nuage).

Le bilan de cette journée passée en mer à la recherche des thons est bon, comme le thon.
Mais néanmoins, le poisson n'était pas au rendez-vous, le temps nuageux limitait le réchauffement de la surface de l'eau, les anchois (et donc les thons) n'étaient pas faciles à trouver. Les chasses étaient éparses et très éphémères.
Nous avons su profiter des rares occasions d'approcher le poisson en remontant 4 thons au bateau (2 pour bibi). Ces petits thons faisaient 7 à 8 kilos.
Quoiqu’il en soit, je n'ai qu'une hâte, c'est d'y retourner en espérant "popper" dans l'euphorie de chasses géantes où les gros thons mettront à l'épreuve le pêcheur qui tient la canne.

lundi 1 septembre 2014

Gros black-bass

49cm, mon record personnel est égalisé.

Alors que je n'ai pas encore fait de sortie au black-bass cette année, je décide de pêcher avec une écrevisse montée sur un jig. Au troisième lancé, c'est la touche. Mon leurre s'enfonce à raz une tête d'arbre immergé, un gros remous agite celui-ci, ma bannière dévie et se tend soudainement. Ferrage, c'est au bout, c'est gros, c'est chouette.

Le temps de sortir le poisson, de le photographier et de le remettre à l'eau, je lance 3 autres fois puis un petit brochet vient se saisir de l'écrevisse et se décroche. Raté !