lundi 30 décembre 2013

lundi 23 décembre 2013

Mama perche


Après-midi pêche sur mon spot girondin préféré.
Il fait doux, le fort vent d'ouest laisse penser que l'avis de tempête pour la nuit de noël n'a pas été lancé pour rien.
Je peigne systématiquement les rares spots accessibles, les autres sont envahis par la végétation. Les ronces et les ajoncs en barrent le passage.
D'abord un poisson nageur en 7 sections de 14cm, rien. Une heure plus tard, je repasse sur mon tandem grosse cuiller + shad, rien.
Deux heures plus tard, c'est lipless et palette en queue, rien.

Au moment de plier la canne, je me ravise en voyant une étendue d'eau calme juste devant la voiture. Je lance 3 fois le lipless dans cette partie de l'étang et PAN !
Une belle zébrée de 40cm .

samedi 14 décembre 2013

Ça va trop vite, ça va trop vite, ça va trop vite

Je suis sorti sur "l'étang pourri" cet après-midi. Arrivé à 14h, le vent d'Est est soutenu sans être violent.
Je positionne la barque pour entamer une dérive sur les grands herbiers mais suis obligé de m'ancrer avec le lest car la dérive est trop rapide.
Je me repositionne 3 fois quand la ficelle du lest casse.

Condamné à pêcher en dérivant, le vent souffle, je ne suis pas à la fête.
Difficile de trouver la bonne vitesse de récupération, pour que la nage du leurre soit optimale.
Je subissais cette dérive rapide et je ne pêchais pas efficacement.
Après 3 replacements à la rame, je me suis réfugié sur une zone abritée du vent où j'avais enfin l'impression de pouvoir pêcher correctement.
Il était 17h et j'allais rentrer quand j'ai lancé ma cuiller suivie de son shad entre les piquets d'une tonne abandonnée. Il était là. Ouf! Il m'a sauvé de la bredouille.

mardi 10 décembre 2013

Les danois s'amusent.

26 minutes de gros gobages comme on aime voir.

On ne pipe pas grand chose aux discussions, normal c'est en danois. Mais les cris et les rires des pêcheurs, qui prennent un pied infini, lors des énormes rushs des brochets, sont super communicatifs.

Je pense que ça va donner envie à certains de dépoussiérer leur matériel pour la mouche !

vendredi 29 novembre 2013

2 degrés, 2 paires de chaussettes, 2 touches

Aujourd'hui, virée sur un lac landais qui n'a plus besoin qu'on lui fasse de la pub.
Vu le nombre de pêcheurs qui y sont même le vendredi, je vais m'abstenir de le citer dans mes posts !
Les initiés reconnaîtront le lieu sur les photos.

Le pontoon monté, j'étais à l'eau vers midi. J'ai recherché les brochets au-dessus des herbiers mais je n'ai pas déclenché d'attaques.
Vers 14h, changement de leurre pour pêcher plus creux, j'ai pris un lipless (Rapala) auquel j'ai adjoint une cuiller en caudale. Rapidement, une tape, qui s'est conclue par la mise à l'épuisette du brochet sardine auteur de ce coup de nez.
Ce sifflet vite libéré, j'ai repris la prospection des zones plus profondes, mais dégagées d'herbiers. Une demi-heure plus tard, lassé de pêcher l'eau, je décide de revenir sur les grands herbiers. Je repasse en mode survol avec cuiller + shad mais je leste avec un plomb balle pour descendre plus.
Je prospecte méticuleusement les herbiers en essayant de descendre le plus profond possible.
L'heure tourne. Je regarde mon téléphone, il est 16h. Il me reste une petite demi-heure de pêche et je risque de ne rien faire de plus, mais il ne faut pas pleurer car j'ai quand même pris un poisson, petit, mais poisson quand même !
J'en étais à me consoler de la sorte, quand un gentil brochet de taille plus respectable, a eu la bonne idée de vouloir s'en prendre à mon leurre. Bien piqué, je n'ai pas finassé et il est vite rentré dans l'épuisette.
76cm, mon plus gros de l'année. Ce n'est pas un monstre, mais j'en suis néanmoins super content !
Remis à l'eau dans de bonnes conditions, je lui souhaite longue vie.
Une session de pêche dans de fraîches conditions climatiques, mais qui s'est avérée payante.

jeudi 17 octobre 2013

8 poissons à 3 minutes du bureau

Presque un mois que je n'ai pas trempé un leurre.
Cet automne est très prenant au niveau professionnel et le temps libre des weekends est partagé entre le bricolage et le jardinage. Mais aujourd'hui midi, je dispose d'une heure et demi et j'en profite pour me rendre sur un étang à 3 minutes de mon bureau.
J'avais déjà fait part de mon envie de prospecter ce spot à Skippy. C'est chose faite, du moins partiellement car c'est depuis le bord et non pas en pontoon que s'est fait cette première approche.
Pas vraiment une prospection, car je n'ai pêché que très peu de postes.

La première demi-heure, j'ai enregistré quelques touches en pêchant avec des petits leurres souples.
J'ai sorti les gros leurres, rien.
Puis je me suis concentré à pêcher uniquement avec un rockvibe 3" watermelon (petite pensée à Scoubidou qui nous avait fait une belle démo de l'efficacité de ce shad).
J'ai sorti un premier petit bass. Les touches étaient très nombreuses, lors du même lancé, je pouvais enregistrer jusqu'à quatre tapes.
Ce qui fait que dès le 2eme poisson, le rockvibe ayant perdu sa caudale, était devenu un worm.
J'ai continué à pêcher avec, et j'ai l'impression qu'il n'en était que plus attrayant.
Huit poissons sont montés sur la berge : 7 bass et une perche. Que du petit, 15/20 cm.

La bonne densité de petits bass sur cette bordure laisse présager la présence de gros géniteurs. Vivement que je trouve le temps d'aller les chercher en pontoon.

mercredi 7 août 2013

Trop de touristes + Buzzbait = Black Bass de 49 cm

Ce soir, je partais à la pêche pour me rendre sur le spot où Cyril avait fait 6 bass lors de ses vacances landaises.
Dans la voiture, je me ravise sur ma destination car la nationale est saturée de touristes. Il a plu toute la journée, les plages sont désertes et les vacanciers sont tous dans leur bagnole.

Je retourne donc sur le bass spot n°2 qui étant éloigné de la côte est plus facilement accessible.

Hier soir, j'y étais, j'ai ramassé 5 grosses averses qui m'ont mouillé jusqu'au slip (on dit toujours mouillé jusqu'à l'os, je trouve ça inexact), mais je n'ai rien pris, pas une seule touche, j'ai essayé au stickbait quand il ne pleuvait pas trop fort, à l'écrevisse, au spinnerbait, au cranck... rien.
Mais ce soir, avant de partir, je jette un coup d’œil au blog et découvre que Cyril a fait un bass au buzzbait. Je me dis que c'est rigolo et que je devrais sortir le mien qui n'a jamais vu de poissons.

J'arrive donc sur le lac et commence par prospecter les abords d'une belle plage au buzzbait. C'est vraiment un leurre de fou, ça fait un boucan dingue, une véritable crécerelle aquatique !
Je tracte la turbine avec ma canne mi-lourde, grosse tresse, gros fluoro. C'est plus de la pêche, c'est de la moto-culture. A 10 mètres de moi, je vois un gros remous foncer droit dessus. Touche. Ferrage. Pendu. Le poisson fait chanter le moulinet. Je l'attrape, le mesure tout de suite... 49cm. Yes !!! BIG FISH.

Un peu plus tard, je raterai un poisson qui viendra attaquer le popper dans mes pieds. C'est tout. Je pense avoir eu une grosse chance de piquer un gros poisson et un seul. Mais je tiens quand même à remercier les touristes qui m'ont fait fuire vers ce spot et Skippy pour m'avoir donné envie de sortir mon buzzbait. Merci les gars !

jeudi 4 juillet 2013

Mon Grololo

Mardi matin, retour à la pêche dans les eaux douces landaises, j'ai organisé une sortie avec mon Grololo. Mon Grololo est un vieux pote charentais, à la jovialité inoxydable, qui est venu passer des vacances dans le coin avec sa petite famille.
L'objectif est de lui faire prendre un black bass.

Départ à 6h pour le bass spot n°2 (les initiés comprendrons).
On arrive sur le lac, c'est toujours aussi chouette ce coin là. On s'installe sur une plage très dégagée pour que mon Grololo prenne les cannes en main. Il n'a pêché qu'une seul fois au lancer, il y a une dizaine d'années. Je lui avais alors organisé une virée au mort-manié.
Au bout d'une vingtaine de minutes, son geste devient plus fluide, il a essayé plusieurs puissances de cannes, plusieurs types de leurres, il commence à comprendre les différentes animations. On se met en route.
D'abord la digue, on peigne au cranck et on gratte à la flappin hog. Rien.
Puis on se rend sur la plage tout en pêchant les quelques posts accessibles depuis le chemin. Rien.

Arrivés sur la plage, j'équipe une canne UL d'un mini popper (un daïwa noir de 2 grammes) et une canne light avec un petit stick-bait (un murray de décathlon customisé avec un gros hameçon simple en queue).
Je ferai un premier bass au mini popper, environ 25 cm, suivi d'un deuxième, tout rikiki. Je laisse la canne à mon Grololo qui s'évertue à popper et qui se débrouille pas mal. On y croit.
Je prend la canne light et je commence à promener le chien quand le stick disparait dans un grand remou. Ferrage japonais, c'est pendu, c'est lourd, rush et pfuiiiit. Plus rien. Je remonte : plus de leurre, mon nœud sur le stick n'a pas tenu.

Le gros bass rejaillit de l'eau pour essayer de se débarrasser du leurre en secouant la tête. Il n'est pas satisfait de son piercing et je le comprends !

Nous avons continué à pêcher au leurres de surface un petit moment, sans enregistrer de nouvelles touches, avant de rentrer par la digue et d'y remettre un petit coup d'écrevisse, toujours infructueux.
Nous avons plié les gaules et nous sommes rentrés avec la satisfaction d'avoir passé une belle matinée dans un super coin de nature en compagnie des grèbes.
Mon Grololo a pris plaisir à pêcher, il s'est acharné et faute d'avoir pris du bass, il a gagné en précision.
Un peu déçu de ne pas avoir vu plus de poissons, j'ai quand même la satisfaction d'avoir fait les premiers de la saison en surface. Ouh que c'est bon les gros remoux qui aspirent le leurre !

Néanmoins, j'ai eu quelques déboires ce début de saison avec les noeuds, j'ai l'impression d'avoir plus de mal à les faire qu'avant. En racontant cette mésaventure à ma chérie, qui me tane depuis quelques temps pour que j'aille me faire contrôler la vue, celle-ci me dit : "tu devrais aller faire un bilan ophtalmologique, ça t'évitera de perdre du poisson".
Ma chérie, pour les arguments, c'est la plus forte.

PS : @ Mon Grololo : la prochaine fois tu sors un monstre !

lundi 24 juin 2013

Bretagne : fini les vacances !

Déchargement des langoustines au Guilvinnec
Nous sommes rentrés samedi de nos 3 semaines de vacances dans le Finistère sud.
Je ne vais pas vous raconter mes vacances ici, ma grosse consommation de crêpes et de kouign-amann pourrait paraître hors-sujet sur notre blog... quoiqu'en y réfléchissant à deux fois, ma surcharge pondérale risque d'avoir un impact sur le tirant d'eau du pontoon.

Non, je vais juste faire un petit bilan pêche et poissons de ce sympathique séjour en famille.

En nous promenant, nous avons pu apprécier un environnement naturel très propre : des eaux très belles, limpides, pas de déchets dérivants, des plages propres.
Pibales à Douarnenez
Notre chemin à croisé de splendides lacs, à priori bien peuplés en brochets, aux dire d'un des nombreux pêcheurs au big-bait, qui venait de déclaver, dans ses pieds, un spécimen de plus de 90 cm. Il pêchait avec un buster-jerk coloris truite particulièrement bien adapté à ce grand lac de 1ére catégorie.
Nous avons croisé aussi beaucoup de petit ruisseaux grouillants de vie à l'image de ce ru à Douarnenez colonisé par les pibales.

Les fortes concentrations en nitrates des rivières qui entraîne la formation d'algues vertes puis leurs émanations d’ammoniac et de sulfure d’hydrogène.... rien vu de tout ça.
Non, au moment où nous nous sommes promenés sur ce littoral, dans les estuaires, au bord des rivières et des lacs, la nature nous semblait excellemment préservée.

En mer, la sur-pêche fait rage. C'est le constat fait par le patron du charter pêche avec lequel je suis parti 2 demi-journées pêcher à quelque miles du Guilvinnec.

Digue de Léchiagat

Il module son propos en disant que le changement climatique a certainement aussi joué un rôle dans la raréfaction de certaines espèces. Mais néanmoins, depuis le passage d'énormes bateaux (des usine flottantes écossaises) spécialisés dans la capture du maquereau, celui-ci est nettement moins présent.
D’ailleurs, depuis 3 ans il n'a pas pu faire prendre à ses clients de jolis lieus jaunes (de plus de 5 kilos) comme cela se produisait régulièrement il y a quelques années encore.


Quoiqu'il en soit, la mer bretonne n'est pas un désert piscicole, il y a encore de quoi s'amuser en pêchant au leurre et même depuis le bord.
Vieille au Power izome
J'en veut pour preuve mes petites sessions sur la digue de Léchiagat où chaque sortie, m'apportait le plaisir de sortir au moins un poisson.
La variété des espèces rencontrées, les différents types de spots font qu'un joyeux pêcheur peut s'amuser avec un grand nombre de techniques ludiques différentes.



Nous sommes donc rentrés, avec plein de beaux souvenirs dans la tête, pour retrouver l'humidité de notre sud-landes qui à bien été inondé pendant notre absence, comme en témoignent encore certaines routes fermées autour de la maison.

Propagande bretonne qui s'est révélée être vraie 


En Bretagne, au moins, on aura eu du soleil !

dimanche 16 juin 2013

Bretagne : minnowderie plus conséquente

Vendredi dernier : sortie pêche en mer avec le même charter que la fois précédente où j'avais tapé du tacaud au jig.
Cette fois, je décide de changer de technique et de pêcher au black minnow 140 avec une tête de 40 grammes.
Sur la deuxième dérive du bateau, alors que je décolle le leurre du fond, d'une dizaine de mètres, j'encaisse une superbe touche comme on en raffole! Je sort un joli lieu estimé à 50/55 cm.
Le black minnow a gagné ma confiance, aussi je m'acharne à pêcher avec ce leurre encore 2 heures pour n'enregistrer que de petites touches mais plus rien ne se pique.
Voyant 2 autres lieus se faire prendre à la mitraillette chez les autres pêcheurs, je remplace le black minnow par une grosse mitraillette lestée d'un jig de 150gr. Il reste moins d'une heure à pêcher et à ce moment, j'enchaîne 5 lieus, mais aucun poisson maillé et quelques gros lançons.
En une semaine d’écart, les conditions ont bien changé, la houle est plus formée. Si la première fois l'essentiel des prises sur le bateau était constitué de tacauds et de coquettes, ce coup ci, ce fut les lieus qui étaient les plus décidés à mordre.

mercredi 12 juin 2013

Bretagne : petite minnowderie

Lundi dernier, l'océan est calme, j'en profite pour sortir ma canne UL. Petite sortie d'une heure avec toujours un objectif : faire au moins un poisson.
Le contrat est rempli avec une vieille qui se jette sur le petit black minnow (70 + TP 3gr), au moment où celui-ci traverse une grosse touffe d'algues.
C'est mon premier poisson fait en rock-fishing.

Aujourd'hui, pas de pêche, mais une chouette sortie à L'Aqua Show d'Audierne. C'est un aquarium qui a la particularité de présenter, outre des poissons d'eau douce et surtout de mer, un spectacle d'oiseaux avec des chouettes, hiboux, pygargues (le gros aigle américain à tête blanche), faucons, hérons, aigrettes et cormorans. L'aquarium n'est pas immense, mais très bien agencé et scénographié. Les poissons ont l'air en bonne santé.
Le spectacle des volatiles est très sympa. Il a lieu au bord d'une piscine vitrée où les oiseaux dont le mode de prédation est aquatique peuvent faire une démonstration de leur agilité.
Cela s'achève par un lâcher de 20 truitelles dans le bassin où 5 grands cormorans arrivent en titubants, malhabiles sur leurs petites pattes palmées. Mais une fois dans l'eau, ils se transforment en torpilles et 10 secondes plus tard, ils sont sur le bord du bassin à se faire sécher les plumes. Les truites ont toutes disparu.
L'animateur tempère la férocité de ces oiseaux en disant qu'ils ne mangent que 300 à 400 grammes de poisson par jour et qu'ils souffrent injustement d'une très mauvaise réputation de nuisible.
Quoiqu'il en soit, c'est quand même bluffant.

samedi 8 juin 2013

En Bretagne tu danses le jig

Je danse le jig
Pas de pacotilles
Pick-up ouvert
Leurre en or qui brille

Salut les fishers fashion-victims

Dans la suite de mes pérégrinations en eau salée bigoudène, hier, j'ai refait une session depuis la digue de Léchiagat.
Arrivé à 22h sur le spot de pêche, il fait encore clair.
Premier lancé du casting jig : fish ! Une orphie, peut-être celle qui m'avait nargué la fois précédente... qui sait.
Puis quelques touches avec notamment un poisson tapé très loin (80m) et déclavé à une vingtaine de métres.
Il y a de la vie, c'est chouette le bord de mer breton !


Cet après-midi, sortie en charter pêche. Je prends mon matos (celui pour le silure) afin de me déniaiser en matière de pêche au jig.
Les sept autres pêcheurs du bateau utilisent des mitraillettes de plumes agrémentées de bouts de poissons.
J'ai fait 5 tacauds (3 beaux et 2 pin's) et une coquette (une sorte de vieille super colorée).
Certains ont fait mieux que moi, mais par rapport à l'ensemble des prises sur le bateau, je ne m'en suis pas trop mal sorti avec mes gros leurres.
Le montage jig + 2 assist-hooks fonctionne, le poisson se pique bien et je pense n'avoir eu qu'un seul loupé.
Les sensations sont sympas, les touches franches.
A noter que j'ai fait un doublé de tacauds, un sur chaque hameçon du jig. Rigolo.
J'ai passé un bon moment même si j'espérais voir plus de poisson que ça et prendre au moins un lieu maillé.

Lors du trajet de retour, il y avait opération nettoyage du poisson à bord.
Cela suscitait un grand intérêt, de la part des goélands et des fous de bassan, qui plongeaient pour aller chercher les tripes des poissons jetées par dessus bord.
Cela m'a permis de prendre quelques photos d'oiseaux marins, je vous en présente une avec deux fous de bassan, ça vous changera des photos de poissons ;)

mercredi 5 juin 2013

Casting jig en Bretagne

Salut les copains pêcheurs,
j'écris ce post depuis la Bretagne où je suis en vacances depuis samedi avec ma petite famille et mes cannes à pêche.
Nous occupons une maison de pêcheur à Tréffiagat pour 3 semaines.
A deux pas du port, il faut 5 minutes à pied pour rejoindre une belle digue depuis laquelle j'ai commencé à faire des petites sessions leurre.
Pour l'instant, j'ai essentiellement pêché au casting-jig avec une canne mi-lourde. Pour mon grand plaisir, j'ai sorti et vu un peu de poisson :

  • lundi : un maquereau + 1 loupé non identifié.
  • mardi : un petit lieu + 2 lieus loupés dont un de 35/40cm qui m'a fossé compagnie en retombant du mauvais côté de la rembarde.
  • aujourd'hui mercredi : un éperlan plus audacieux (ou plus gourmand) que ses congénères qui suivaient souvent le jig + une grosse orphie loupée sur un stick-bait.

Pas de pêche miraculeuse, mais pour l'instant je ne suis pas rentré bredouille.
Je pense m'essayer prochainement au rock-fishing pour gratter entre les rochers, j'espère y faire de nouvelles rencontres.
Kenavo !

lundi 20 mai 2013

Les nénuphars font la OLA

Il faut toujours caresser le chien qui t'a mordu la veille.
Rien de tel qu'un vieil adage pour se donner le courage de retourner sur un spot où l'on a sérieusement déchanté lors de la dernière partie de pêche.
Cet après-midi, l'épisode excessivement pluvieux de ces derniers jours semble fini, ou du moins il fait une pause. Le soleil pointe son nez mais il y a encore un très fort vent d'ouest.
Je suis reparti en barque sur mon étang landais préféré. Le niveau de l'eau est monté d'au moins 20cm, c'est impressionnant, en si peu de temps, sur une telle superficie.
Le vent d'ouest est particulièrement soutenu avec des rafales à plus de 50km/h qui font dériver la barque sur de grandes distances malgré l'ancre.
Le fort clapot vient heurter la coque, je m'inquiète en pensant que cela nuit à ma discrétion et que je risque de faire fuir le poisson. Cette inquiétude disparaît au bout de deux heures de pêche quand un brochet de 62cm vient taper mon jerk-bait à 5 mètres du bateau.
C'est le seul poisson fait durant cet après-midi venteuse mais il a le grand mérite de me réconcilier avec l'étang qui n'avait vraiment pas été généreux ces derniers temps.

vendredi 3 mai 2013

Ouverture 2013 : mission accomplie !

Il pleuviotait tout ce matin, mes collègues goguenards me demandais si j'étais sûr de ne pas rester travailler cet après-midi.
Le pontoon m'attendait dans la voiture et j'avais qu'une envie, c'était d'avoir les fesses sur l'eau.
A 14H00 j'étais au milieu de l'étang, la pluie avait cessé et le soleil pointait.

Avanti ! Une seule canne : la plus puissante. Moulinet garni de 60lbs, une poignée de big baits et quelques shads 5' : j'étais parti pour plier du carbone.

J'attaque la prospection méthodique d'une marée de nénuphars qui se traduit au bout d'une demi heure par une grosse touche, dans le genre plutôt virile.
Le blank se comprime, il y a du poids de l'autre côté. Je fais monter en surface un petit silure, il a l'air bien piqué. Il cherche à venir se réfugier sous le pontoon, je palme pour le garder à distance. Deux minutes après, j'enfile le gant et l'attrape par la mâchoire. Mon tout premier glane ! Il fait 99cm.
Photos, retour à l'eau, en souvenir il me laisse plein de mucus sur les waders.


Je suis très content car non seulement c'est mon premier silure, mais c'est aussi le premier poisson de cette ouverture et aussi le premier poisson fait sur l'ensemble canne/moulinet offert par ma chérie à noël dernier (je l'avais un peu aidé à choisir).

J'ai péché jusqu'à 18h00 et encaissé 3 autres touches violentes sans pouvoir ferrer le poisson. Etait-ce des gros sandres qui défendaient leur nid ...?
En tout cas, j'ai bien envie d'y retourner pour sortir le papa ou la maman du poisson pris aujourd'hui.


mercredi 10 avril 2013

Black bass, l'ultime carnassier

"Tiens, j'ai pensé à toi l'autre soir. Il y avait un reportage sur les black bass à la télé".
Au moment où mon collègue me dit ça, il devient alors la personne la plus intéressante sur terre.
J'ai levé mon regard de l'ordi et j'ai commencé à le cuisiner pour en savoir plus.

Il existe donc une chaîne appelée RMC Découverte, qui diffuse une série de documentaires appelée "Les pêcheurs de l'impossible". L'épisode en question porte le titre racoleur de "Black bass, l'ultime carnassier".

N'ayant pas la télé (je préfère m'acheter du Lucky Craft que de donner des sous pour la redevance), j’attends sagement que cet épisode soit disponible en replay sur le site web de la chaîne.
Je n'ai donc pas encore visionné ce reportage mais j'ai peur que derrière ce titre "l'ultime carnassier", on tombe dans le faux sensationnel.
Les aventures de Jeremy Wade (River Monsters) ont bien essayé de nous faire passer le taimen de Mongolie pour un grand requin blanc ; peut-être que notre pote le black va endosser le costume du mégalodon. A suivre... https://www.youtube.com/watch?v=n_D4BCbvKyM

mercredi 27 mars 2013

Pêche au pigeon manié

Prenez un pigeon, de la corde à piano 120°/°°, montez lui un joli triple 3/0 en collier et emmenez le faire trempette à Albi au bord du Tarn.

Pour plus de renseignements consultez :
http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/nature-environnement/20121214.OBS2537/le-silure-poisson-tueur-de-pigeons.html

Vous allez faire un carton !

jeudi 28 février 2013

Un kilo de leurres, tu pleures.

Suite à l'acquisition récente d'une canne UL (1-8 grammes), j'ai entamé une consultation des blogs traitant du rock-fishing et des pêches à l'ultra léger afin de savoir ce que j'allais bien pouvoir animer du bout du scion de celle-ci.

REINS Palputin C'est alors que j'ai découvert le Palputin de Reins qui est un micro casting jig. Petit leurre métallique décliné en versions 2gr, 3.5gr, 5gr et 7 gr. Les photos du leurre, les récits d'utilisation me séduisent.
Avec ce poissonet métallique, il y a moyen de toucher pas mal de poissons en mer et en eau douce.
Vite, chez le marchand... et là, la claque !
Un des meilleurs prix trouvé sur le web est 7,60 euros. Vu le faible poids des ces micros joujoux, on se dit que "Houlala ça fait cher du gramme !!!".

Un Palputin de 2 grammes étant vendu 7,60 euros, ça fait du leurre à 3800 euros le kilo. Le lingot d'or (1kg) est à 38000 euros... on est pil-poil 10 fois moins cher!
Avec un lingo d'or, on peut quand même se payer 10 Kg de Palputins.

Serais-je donc tombé sur le leurre le plus cher au kilo ?

En prolongeant cette pérégrination stupide due à un esprit tourmenté car privé de parties de pêche depuis trop longtemps, je me suis demandé quel pouvait être le leurre le moins cher du marché au kilo.
Les leurres les plus lourds sont les jigs pour pêcher en mer par grande profondeur: cette piste mérite d'être suivie. Ce sont des leurres rustiques, des bouts de plomb vernis sans grande technicité (pas de bavette, ni rattle, ça ne nage pas, c'est fait pour couler!). Aussi un jig comme le "Williamson Benthos Speed Jig" de 300gr se vend 8.90 euros soit 29,65 euros le kilo.
C'est la bonne affaire !

MEGABASS OrcaTrouverait-on dans les jigs les leurres les plus chers (les palputins) et les moins chers (les gros jigs de 300 gr)? Donc petit tour sur Pecheur.com dont un des rares mérites (mais pas le moindre) est de proposer à la vente presque tout ce qui existe en matière de matos de pêche. Je vais sur la page des leurres et j'applique un tri du plus cher au moins cher. Résultat des courses : Le Megabass Orca arrive 1er de la liste avec un prix de vente de 85,50 euros. Ce leurre pesant 21 grammes, ça nous fait le kilo à 4071,40 euros le kilo. Champion !

Mais quel serait le prix de référence, le prix normal du kilo ? Si je considère mon leurre de prédilection, le b'freeze (20 grammes en 127mm) que j'achète quand j'arrive à en trouver à 12 euros pièce, son prix au kilo est alors de 600 euros.

600 euros le kilo, est-ce ma barre psychologique pour acheter un leurre ? Si je fais le tour de mes boîtes de leurre, je ne pense pas en avoir beaucoup qui dépassent ce ratio prix/poids. S'il m'est déjà arrivé de mettre plus cher dans des leurres, je l'ai toujours regretté. Pêcher avec un leurre cher n'est pas fait pour me détendre, car la peur de le perdre nuit à ma concentration et à ma précision donc à la technique de pêche. Qui peut balancer un leurre à plus de 20 euros à ras les souches, dans les endroits les plus encombrés qu'affectionnent les poissons que nous cherchons :

  • un pêcheur hydrocéphale qui dira avec toute sa vivacité d'esprit "ho bhé chui accroché... snif, c'est pas juste." ?
  • un pêcheur richissime et désabusé qui s’esclaffera "Comme c'est cocAAAsse, c'est le 3eme OrcAAA que je laisse au fond de l'eau aujourd'hui!" ?
  • un pêcheur méga cool qui s'empressera de remettre un leurre et oubliera cette perte financière dès le lancer suivant ?

ça va passer...J'aimerais bien être cool faute d'être riche, mais j'ai du mal à l'être avec un leurre super cher. Comme vous tous, j'ai un budget familial à respecter, une limite à ne pas dépasser. Et il n'est pas toujours facile de chiffrer cette limite.
Alors supposez que votre limite soit à 600 euros le kilo afin ne pas être trop tendu du string pendant la partie de pêche et que vous puissiez prospecter efficacement tous les postes avec le leurre de votre choix.
Vous allez enregistrer des touches, faire du fish, des gros et prendre un max de plaisir avec ce leurre.

Ce leurre vaut alors beaucoup plus que quelques euros car il est devenu votre meilleur pote. Et le jour de sa disparition, vous pleurez beaucoup et vous finissez par dire la même chose que le pêcheur hydrocéphale.

dimanche 27 janvier 2013

Fermeture du carnassier

Cet après-midi, le vent s'est enfin calmé, il ne pleut que faiblement, le titi fait la sieste, la maman se repose, je promets d'être là à 18h00 et je prends la route. Arrivé à l'étang à 14h30, je loue une barque et retourne sur la zone qui avait donné le plus de brochets lors de ma dernière virée.

Le niveau de l'eau a monté, aucun herbier n'est visible, ils sont tous sous la surface, je prospecte à l'aveugle, il faut pêcher l'eau, aucune alternative. Je commence à pêcher au swimbait et j'enregistre une touche au bout d'un quart d'heure. C'est un brochet qui vient taper mon leurre et ne se pique pas, je vois sa queue éclabousser la surface. Puis plus rien, je ratisse consciencieusement en essayant quelques autres leurres, mais je ne fais rien bouger. Le temps passe et je décide de prendre le chemin du retour en pêchant de nouveau au swimbait.

Enfin, alors que ça commençait à sentir la douille, le swimbait se fait taper et je mets au sec un brochet de 62cm. C'est mon premier poisson de l'année, j'en demande pas plus. Je plie les cannes et rentre direct pour préparer un gigot d'agneau et faire prendre son bain au titi.