lundi 24 juin 2013

Bretagne : fini les vacances !

Déchargement des langoustines au Guilvinnec
Nous sommes rentrés samedi de nos 3 semaines de vacances dans le Finistère sud.
Je ne vais pas vous raconter mes vacances ici, ma grosse consommation de crêpes et de kouign-amann pourrait paraître hors-sujet sur notre blog... quoiqu'en y réfléchissant à deux fois, ma surcharge pondérale risque d'avoir un impact sur le tirant d'eau du pontoon.

Non, je vais juste faire un petit bilan pêche et poissons de ce sympathique séjour en famille.

En nous promenant, nous avons pu apprécier un environnement naturel très propre : des eaux très belles, limpides, pas de déchets dérivants, des plages propres.
Pibales à Douarnenez
Notre chemin à croisé de splendides lacs, à priori bien peuplés en brochets, aux dire d'un des nombreux pêcheurs au big-bait, qui venait de déclaver, dans ses pieds, un spécimen de plus de 90 cm. Il pêchait avec un buster-jerk coloris truite particulièrement bien adapté à ce grand lac de 1ére catégorie.
Nous avons croisé aussi beaucoup de petit ruisseaux grouillants de vie à l'image de ce ru à Douarnenez colonisé par les pibales.

Les fortes concentrations en nitrates des rivières qui entraîne la formation d'algues vertes puis leurs émanations d’ammoniac et de sulfure d’hydrogène.... rien vu de tout ça.
Non, au moment où nous nous sommes promenés sur ce littoral, dans les estuaires, au bord des rivières et des lacs, la nature nous semblait excellemment préservée.

En mer, la sur-pêche fait rage. C'est le constat fait par le patron du charter pêche avec lequel je suis parti 2 demi-journées pêcher à quelque miles du Guilvinnec.

Digue de Léchiagat

Il module son propos en disant que le changement climatique a certainement aussi joué un rôle dans la raréfaction de certaines espèces. Mais néanmoins, depuis le passage d'énormes bateaux (des usine flottantes écossaises) spécialisés dans la capture du maquereau, celui-ci est nettement moins présent.
D’ailleurs, depuis 3 ans il n'a pas pu faire prendre à ses clients de jolis lieus jaunes (de plus de 5 kilos) comme cela se produisait régulièrement il y a quelques années encore.


Quoiqu'il en soit, la mer bretonne n'est pas un désert piscicole, il y a encore de quoi s'amuser en pêchant au leurre et même depuis le bord.
Vieille au Power izome
J'en veut pour preuve mes petites sessions sur la digue de Léchiagat où chaque sortie, m'apportait le plaisir de sortir au moins un poisson.
La variété des espèces rencontrées, les différents types de spots font qu'un joyeux pêcheur peut s'amuser avec un grand nombre de techniques ludiques différentes.



Nous sommes donc rentrés, avec plein de beaux souvenirs dans la tête, pour retrouver l'humidité de notre sud-landes qui à bien été inondé pendant notre absence, comme en témoignent encore certaines routes fermées autour de la maison.

Propagande bretonne qui s'est révélée être vraie 


En Bretagne, au moins, on aura eu du soleil !

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