dimanche 31 janvier 2016

Voilà, c'est fini



Voilà, c'est fini.
On a tant ressassé les mêmes théories,
On a tellement tiré chacun de notre côté,
Que voilà c'est fini.


Mais ça reprendra le 1er mai prochain. Et ça Jean-Louis Aubert n'en parle pas dans sa chanson.
Il manque la notion cyclique.
La vie, la mort et le joyeux renouveau apporté par le printemps sont mieux représentés dans le Carmina Burana que dans l'oeuvre de l'ancien chanteur de Téléphone.
L'émission "Histoires naturelles", qui a bercé de rêves de pêche une grande partie de ma jeunesse, avait tout compris en utilisant un extrait de la cantate pour son générique.

Voilà, c'est fini, gnagna gna gna gna gna, c'est fini. Tant pis pour lui. Pour moi ça repart le 1er mai prochain.
Quant à ressasser la même théorie... laquelle? Celle du big-bait pour le big pike ?
Celle là je l'ai ressassée à chaque lancer, soit 2520 fois.
11 sorties soit 42 heures de pêche. Si l'on considère une moyenne d'un lancer par minute, cela fait 2520 lancers effectués depuis le 1er janvier 2016.
Je péchais en moyenne avec des leurres de 80 grammes, cela fait 201 kilos de leurres lancés dans l'eau à plus de trente mètres: en voilà un gros PLOUF !
Le fishing-elbow n'était pas très loin, mais le bras a tenu bon et il a pu jerker jusqu'au bout.

On a tellement tiré chacun de notre côté... bien justement non.
9 brochets maillés de pris, le plus gros faisait 76 cm soit un poisson qui devait faire environ 3,5 kilos. 3,5 kilos sur une canne à jerker qui a la sensibilité d'un piqué à tomate: alors non, on n'a pas tiré chacun de notre côté, le pêcheur a mouliné, le poisson est venu sagement. Voilà c'est fini.

Mais où est le métré, où est le graal, est-il vraiment dans un bocal à anchois (comprendra qui pourra !)?
La quête reprendra dans 3 mois.
Mais voilà, pour le moment c'est fini.

samedi 9 janvier 2016

Trois brochets au Dexter Jerk


Windguru annonce une fenêtre de temps calme pour ce début d'après-midi avec des vents forcissant jusqu'à 30 nœuds en rafale à 18h. Je tente le coup.
Arrivé sur place, je constate que la barque est remplie d'eau, elle n'émerge plus que de 5cm au tableau arrière. J'écope pendant un quart d'heure et je peux enfin prendre le large.

La pêche commence et au deuxième poste prospecté, un brochet vient suivre le Dexter Jerk jusqu'au bateau. C'est déjà bon signe de faire bouger un poisson. Un quart d'heure plus tard, je prends une première touche et je mets au sec un brochet de 54cm.

Alors que je pêche à proximité d'une autre barque de pêcheurs, deux autres barques arrivent pour pêcher dans le coin. Surpopulation de pêcheurs : je m'en vais vers d'autres spots.
Ces autres spots ne donnent rien et une heure plus tard, les pêcheurs sont partis de la zone initialement prospectée ; sentant qu'il y a quelque chose à y faire, malgré la pression de pêche sur cette zone, je décide d'y retourner tenter ma chance. Et bien m'en prend !

Au premier lancer, alors que je sens parfaitement le leurre effectuer son walking-the-dog, c'est la tape. Un brochet bien gras entre dans l'épuisette. 72cm.
La prospection continue, je me décale d'une trentaine de mètres et reprends une tape, c'est un petit qui se déclave au bateau.

Je relance dans la même zone et quelque lancers plus tard : impact. Mise à l'épuisette, 76cm. Il a entièrement avalé le leurre.

Voilà le résumé d'une belle sortie avec deux beaux poissons de pris. Le Dexter Jerk m'a définitivement conquis !

vendredi 1 janvier 2016

Brochet au Dexter jerk 148

Le petit brochet et sa grosse bouchée
Pour ce jour de fête, les humains ne sont pas les seuls à tomber dans des excès de boulimie.

Ce brochet de 55cm a été très gourmand en attaquant le Dexter jerk 148 qui était destiné à son papa et surtout à sa maman (la plus grosse).

Mais, à l'instar de son pêcheur qui avait trop mangé ce midi, il a attaqué la grosse bouchée qui passait par là.

C'est le premier poisson de l'année 2016.
La grosse bouchée du pêcheur landais :
magret de canard farci au foie gras de canard
Le héron, toujours élégant, prend la pose
Le temps se gâte sur l'étang