dimanche 14 décembre 2014

Petites pêches d'automne

Petite perche d'automne

Pas de gros poissons pris cet automne, mis à part trois beaux muges piqués en recherchant les perches. Ils m'auront offert de jolis combats sur du matériel léger.
Malgré de maigres résultats, il y a eu de beaux moments passés sur l'eau comme peuvent en témoigner ces photos.

jeudi 16 octobre 2014

Le pêcheur fait de la résilience.

Au volant de ma vieille 406, j'écoute la radio. Au hasard de la bande FM, j'entends des journalistes et des spécialistes de différentes questions d'actualité peu joyeuse de part le monde, utiliser le mot "résilience".
Mot que je ne connaissais pas la semaine dernière et eux non plus à priori car je ne l'avais jamais entendu dans leur bouche.
Mais là, plusieurs fois en trois jours, ça doit être tendance !
Arrivé au bureau, ce matin, Wikipédia était là, pour que ce soir, je me couche moins bête.
Pour ceux qui comme moi, rencontrent certaines lacunes en vocabulaire, rendez-vous ici : "Résilience".
Je dois vous avouer qu'une fois que j'ai compris le sens du mot, je me suis rendu compte que la définition fournie par l'encyclopédie libre est un peu brouillonne.
Wikipédia nous explique que le mot "résilience" a plusieurs facettes en fonction du contexte.
pour ne reprendre que l'une d'entre elles, voici un extrait :
en écologie et en biologie, la résilience est la capacité d'un écosystème, d'une espèce ou d'un individu à récupérer un fonctionnement ou un développement normal après avoir subi une perturbation

A aucun moment, le pêcheur au leurre n'est évoqué, c'est dommage.

Les perturbations que le pêcheur aux leurres peut rencontrer sont :
  • la bredouille
  • la grosse bredouille
  • la grosse bredouille à répétition

Le fonctionnement normal du pêcheur au leurre est :
  • lancer son leurre, le ramener
  • lancer son leurre, le ramener et en changer
  • lancer son leurre, le coincer dans une souche
  • lancer un nouveau leurre, le ramener
  • etc ... etc ... etc ...
Je ne parle pas de l'action de lancer un leurre et de prendre un poisson, étant donné que cela est totalement anecdotique dans le fonctionnement normal du pêcheur aux leurres.
Le pêcheur aux leurres, après autant de perturbations que de grosses bredouilles, retourne toujours à la pêche, lance et relance son leurre, tout est normal.
Le pêcheur aux leurres est la résilience incarnée.
Il faut que Wikipédia remplace tout son blabla sur la résilience.
Résilience = Pêcheur aux leurres.
Je m'en vais de ce pas, apporter ma contribution à Wikipédia.
Comme ça tout le monde comprendra plus facilement.

mardi 30 septembre 2014

Septembre, 3 grosses bredouilles et quelques petits poissons

Mon activité halieutique de septembre ne se résume pas à une journée passée à chercher les thons au fond du golf de Gascogne.
Il y a eu quelques petites sorties sur les lacs du sud Landes et du nord Pays Basque.
J'ai profité de quelques pauses le midi en semaine pour avaler un sandwich au bord de l'eau et m'octroyer quelques lancers de leurres qui ont séduit des black-bass et une perche.

A part ces micros-sessions, j'ai connu trois bonnes grosses bredouilles. La première depuis le pontoon, en tentant de séduire les silures dans l'étang à côté de la maison. J'ai enregistré une seule touche. Dur dur le silure !
Des bruits courent sur les silures de cet étang. Les chasseurs des tonnes accusent les silures de manger les canards "appelants", ceux qu'ils attachent par une patte à une bouée, pour faire venir leurs copains sauvages.
Des pêcheurs auraient capturé un silure de 2,20 m pour 80 kilos. Est-ce vrai ? Je vais essayer de vérifier l'info. Si tel est le cas, serait-ce poisson que j'ai piqué à l'ouverture ? Possible. Quoiqu'il en soit, je suis sûr qu'il y a des monstres qui nagent à deux pas de chez nous.

La deuxième bredouille s'est faite en compagnie de maman chaouche qui bouquinait au fond de la barque, j'ai fait un coup du soir au brochet qui n'a pas été fructueux, il y a eu 2 touches que je n'ai pas réussi à concrétiser. La troisième, toujours à la recherche du brochet, sous une pluie d'orage, ne m'a même pas laissé entrevoir un bouillon sur le stickbait. Rien, pas la moindre touche n'a ponctué cette partie qui pourtant semblait climatiquement prometteuse.
Les très fortes chaleurs de septembre n'ont pas été favorables à l'activité des brochets. L'eau des lacs était plus chaude qu'au mois d'août.
Ces derniers jours, le temps a changé, couvert avec des températures presque automnales. Cela va peut-être stimuler l'appétit des brochets.
Il va falloir que je retourne voir s'ils ont faim... il y aura bien un moment où je ne serai pas capot !

dimanche 14 septembre 2014

Pêche du thon à Capbreton

Philippe sur son Rhéa 750 (un timonier avec un moteur inbord de 220 chevaux) organise des sorties pêche aux thons à partir de Capbreton.
Le but du jeu est de localiser les chasses de thons, de s'en approcher suffisamment pour y lancer un gros popper. Il reste alors à déclencher une attaque et à sortir un poisson magnifiquement beau et puissant.
Sensations fortes assurées !

Le thon rouge étant une espèce protégée, la pêche est faite en no-kill.

6h45, le bateau et le matériel de pêche sont prêts, nous partons pour une heure de mer, cap plein ouest. La veille, les thons étaient au large et la pêche avait été bonne.

Capbreton disparait et le soleil se lève. Il fait bon au chaud dans la cabine du bateau.

Arrivés sur zone, Nous commençons à guetter les chasses. Philippe avec son œil aguerri est souvent le premier à les repérer.

Quand une chasse éclate à la surface, tout se passe très vite. Le bateau met les gaz et dès qu'il est suffisamment près d'une chasse, il faut lancer le leurre dans les remous, au beau milieu des oiseaux venus profiter de l'orgie d'anchois.

Une fois la horde de thons disparue et les oiseaux partis, l'océan est constellé d'écailles d'anchois.

En attendant la prochaine chasse, nous sommes observés par un poisson lune.

Le pays basque c'est là-bas (sous le nuage).

Le bilan de cette journée passée en mer à la recherche des thons est bon, comme le thon.
Mais néanmoins, le poisson n'était pas au rendez-vous, le temps nuageux limitait le réchauffement de la surface de l'eau, les anchois (et donc les thons) n'étaient pas faciles à trouver. Les chasses étaient éparses et très éphémères.
Nous avons su profiter des rares occasions d'approcher le poisson en remontant 4 thons au bateau (2 pour bibi). Ces petits thons faisaient 7 à 8 kilos.
Quoiqu’il en soit, je n'ai qu'une hâte, c'est d'y retourner en espérant "popper" dans l'euphorie de chasses géantes où les gros thons mettront à l'épreuve le pêcheur qui tient la canne.

lundi 1 septembre 2014

Gros black-bass

49cm, mon record personnel est égalisé.

Alors que je n'ai pas encore fait de sortie au black-bass cette année, je décide de pêcher avec une écrevisse montée sur un jig. Au troisième lancé, c'est la touche. Mon leurre s'enfonce à raz une tête d'arbre immergé, un gros remous agite celui-ci, ma bannière dévie et se tend soudainement. Ferrage, c'est au bout, c'est gros, c'est chouette.

Le temps de sortir le poisson, de le photographier et de le remettre à l'eau, je lance 3 autres fois puis un petit brochet vient se saisir de l'écrevisse et se décroche. Raté !

jeudi 21 août 2014

Chasse au bar dans la baie de Douarnenez

Rendez-vous à 7h00 du matin à Douarnenez, le thermomètre de la voiture indique 6°C.
Le guide Sylvain Bourhis m'attend à bord de son semi-rigide. Nous partons immédiatement sur un spot à proximité du port où il y a souvent de l'activité. De nombreuses chasses qui éclatent à la surface un peu partout autour de nous.
Dés les premiers lancers, nos sticks-baits se font chahuter, puis nous prenons quelques maquereaux.
Les chasses continuent et Sylvain prend une bonne tape et monte un joli bar à bord. Puis un autre.
Enfin, c'est mon tour de sortir un bar. Bon gobage, les touches des bars sur les leurres de surface sont violentes, beaucoup plus appuyées que celles des maquereaux.
Puis les chasses disparaissent et nous partons prospecter les plages de l'autre côté de la baie.

Les paysages composés d'une succession de falaises et de plages de sable blanc sont superbes.
Nous cherchons le poisson de plages en plages sans trouver d'activité.
Sylvain tape une grosse orphie. On espère que les bars la suivent, mais rien d'autre ne bouge.
Nous allons plus loin, sur quelques plateaux rocheux sans grand succès. C'est l'étale de marée basse, pas le meilleur moment, le poisson doit être calé.

Enfin, nous localisons de l'activité, plus exactement, Sylvain, de très loin, repère une concentration d'oiseaux s'égayant à proximité d'une grande plage.
Il nous organise une première dérive, les touches ne se font pas attendre et après quelques ratés, il prend un joli bar, puis un deuxième plus modeste, son 'Asturie' rencontre un vif succès. Je troque alors mon 'rapala Skitterwalk' pour un 'Super spook Jr'. Nouvelle dérive. Je rate deux poissons puis en pique un moyen, juste maillé. Il retourne à l'eau ainsi que tous les poissons que nous avons sortis ce matin.

Les oiseaux ont disparu, mais Sylvain pense que les poissons sont toujours là. Il nous recalle un peu plus loin. Bien vu !
Mon spook se fait happer, je ferre, le moulinet chante. J'ai un joli bar au bout de la ligne. Petite photo et retour à l'eau.
Voilà un excellent souvenir de vacances !

Notre session de pêche s'achève après quelques loupés supplémentaires.
Sylvain semble déçu par le nombre de prises.
Ce n'est peut-être pas une sortie d'anthologie, les bars étaient de taille modeste, mais j'ai pris un grand plaisir dans cette prospection de la baie de Douarnenez.

lundi 18 août 2014

On va pêcher le dauphin !

Vacances familiales et bretonnes, nous profitons de 3 semaines à proximité d'Audierne pour nous détendre et aller à la pêche.
Petit Chaouche est super motivé : il veut prendre un dauphin.
Faute de dauphin, nous nous sommes rabattus sur des éperlans et des chinchards.
Mais c'était quand même sacrément rigolo.
Papa Chaouche s'est amusé à pêcher des lançons et des petits lieus jaunes en animant une mitraillette ou de petits leurres souples sur les plages et sous les bateaux du port. Certains lançons ont fini en friture, tous les autres poissons sont repartis nager dans l'estuaire du Goyen.
Petit Chaouche a adoré cette friture, peut-être la prochaine fois aura t-il la chance de goûter au dauphin...

vendredi 11 juillet 2014

Coup du soir, deux poissons


Vent du nord-ouest soutenu, ce ne sont pas les meilleures conditions pour la pêche, mais c'est toujours sympa de se retrouver sur l'eau le vendredi soir après une semaine de boulot.
En bordure d'une tonne, je rate par deux fois un brochet (environ 60cm) qui attaque violemment (trop violemment) le stick-bait et le rate. Je lui présente quelques autres leurres, il n'en veut pas. Je passe mon chemin.
Je tente ma chance au spot du saule où je m'étais fait chahuter le stick-bait dernièrement. Au troisième passage, remous aspirant, c'est pendu. Un bass, 37cm. Cool ! J'insiste sur la zone et un petit brochet, en attaquant le leurre, viendra faire une cabriole au raz de la barque. Loupé.
Je continue une prospection des herbiers au stick-bait, mais rien ne bouge.
La nuit tombe, je me rapproche de la jussie pour prospecter les nénuphars au tandem cuiller+shad, j'alterne avec le b'freeze, toujours rien.
Deux chasses successives font bouillonner l'embouchure du canal, la zone est très étroite et peu profonde. J'y jette un popper. Pop pop touche !
C'est un brochet de 55 que je prends en photo.
Une chasse explose encore à la surface un peu plus loin, la densité de végétation est telle que je pêche avec une grenouille. J'essaye une dizaine de fois, il fait nuit. J'arrête la pêche.

dimanche 6 juillet 2014

Pour quelques brochets de plus

Les soirs ce suivent, mais ne se ressemblent pas. Hier soir, je retourne à la pêche en comptant me faire une soirée full walking-the-dog au dessus des herbiers.
Les conditions ne sont plus du tout les mêmes que la veille, le vent nord-ouest ne faiblit pas, et de grosses rafales forment un bon clapot sur le lac. C'est au buzz-bait que je vais essentiellement prospecter, mais seul un petit de 45cm se fera prendre à ce jeu là.
J'essaye plus profondément au spinner-bait, rien. Le soleil couché, je peigne une arrivée d'eau du lac au jerkbait (b'freeze) et prends coups sur coup un 50cm et un 57cm.
J'ai eu 4 fois moins de touches que la veille, mais j'arrive presque au même résultat, c'est pas si mal.

vendredi 4 juillet 2014

Coup du soir, beaucoup de ratés.

Coup du soir, le déluge de la journée a laissé la place au beau temps, le fort vent d'Ouest a disparu. Je prends ma revanche sur ma bredouille de vendredi soir dernier. Un brochet de 66cm est pris en bordure de la jussie sur une cuiller avec shad. Puis 2 petits (environ 40cm) au stick-bait. Technique qui m'a valu énorméments de ratés.

vendredi 20 juin 2014

Quand les brochets font des loopings

Quand les brochets font des loopings, c'est rigolo, mais tu en rates beaucoup...

La dépression arrive, le temps est orageux, je décide de faire une sortie brochet ce soir, après le travail.

C'est sur un gros stickbait que les brochets se montrent le plus agressifs. 19h30. Les deux premières touches, les brochets sortent entièrement de l'eau, à la verticale, en faisant de superbes chandelles, et replongent la tête la première en étant passé à côté du leurre. Je m'acharne sur la strike-zone, mais rien n'y fait, même avec une cuiller ou un petit cranck, ils ne veulent plus attaquer.

3eme touche, même topo, le brochet décolle à la verticale, mais, quand il est en l'air, je vois le stickbait dans sa gueule, il retombe dans l'eau, je ferre, il tente de se réfugier sous une tonne, je bride. 56cm.

4eme touche: en bordure, pas loin du saule du camping que Carnafisher connaît bien pour y avoir raté quelques poissons. Gros remous, raté, rien vu... je ne sais même pas si c'est un brochet.

21h, je repars au large, mais toujours en prospectant les herbiers. 5eme touche, un gros remous et c'est pendu. 62cm.

22h, l'orage arrive, je rentre vite. Une session sympa, 5 touches, 2 captures.

Ça fait 5 - 2, score qui ressemble au résultat de la rencontre France - Suisse qui se jouait se soir.
D’ailleurs, je n'ai pas vu d'autres pêcheurs sur l'eau !

mercredi 7 mai 2014

Première partie de pêche pour petit Chaouche



10 poissons sont rentrés dans le sot en 3/4 d'heure de pêche.
C'est à l'asticot qu'il a capturé 7 gardons et 3 calicobas.
La relâche des poissons a été une partie de franche rigolade.


Bravo petit Chaouche !